Nouveaux équilibres : Miser sur le capital humain

Le capital humain, un pilier face aux transformation

Le séminaire des managers d’Alixio Group s’est tenu cette semaine.
Une matinée de conversations pour réfléchir ensemble et une après-midi d’ateliers pour s’armer de nouveaux outils, autour du thème « Nouvelles frontières, nouveaux équilibres ».

Force est de constater que dans le contexte national et international que nous connaissons, comme le rappelait en introduction notre Président Raymond Soubie, il s’en faut parfois de peu pour basculer en un instant de l’optimisme au pessimisme.

Alors comment maintenir le cap ? En misant sur le capital humain, qui est le bien le plus précieux des entreprises et du pays a répondu Raymond Soubie.

Comme il l’a rappelé avec force, créer de nouveaux équilibres demande de s’appuyer sur les ressources d’innovation, d’intelligence des salariés, mais également de comprendre voire d’anticiper les enjeux de transformation qui les affectent notamment pour garantir le bien être au travail, l’engagement des collaborateurs, et leur capacité à répondre positivement aux défis de la période.

En résumé, tout commence et tout fini par l’humain.

Le récit collectif : clé pour mobiliser le capital humain

A leur manière, nos intervenantes et intervenants de la matinée n’ont pas dit autre chose, et l’attention portée aux enjeux humains des mutations en cours a constitué le véritable fil rouge de notre matinée.

C’est Frédéric Gilli, économiste spécialiste des questions urbaines et directeur associé au sein de l’agence Grand Public, qui avec une rigueur qui na rien ôté à la dimension stimulante de son intervention, nous a apporté un premier élément de réponse : s’il est souvent hasardeux de s’adonner à l’art de la prospective – combien de futurs que nous pensions assurés ne sont en fait jamais advenus ? – force est de constater que la France de 2050 est déjà là. Celles et ceux qui la dirigeront sont déjà formés et bien engagés dans leur carrière.

Selon Frédéric Gilli, notre plus gros problème est un problème de récit collectif : à force de nous raconter que nous sommes en déclin, nous nous rendons presque aveugle aux formidables énergies qui se déploient partout sur le territoire.

À quoi je sers ? Où est-ce que je vis ? Qui suis-je ? Voilà les questions qui traversent des individus en quête de sens mais également la société française dans son ensemble. Les réponses ne peuvent se situer sur le plan strictement individuel et demandent un effort collectif d’écoute, de discussion et de projection.

Nouveaux récits et imaginaires : vers une France inclusive

La directrice de la fiction française chez France Télévisions Anne Holmes, notre deuxième intervenante de la matinée, nous a rappelé que les nouveaux récits et les nouveaux imaginaires ne se construisent pas hors-sol : ils doivent partir des situations et des préoccupations des Françaises et des Français, pour trouver un écho.

France Télévisions a ainsi cherché ces dernières années à rendre justice à la France invisible, en la représentant davantage à l’antenne dans ses fictions. Anne Holmes, avec talent nous a partagé les ingrédients de la recette grâce à laquelle elle forge des succès d’audience. Qu’on joue sur le ressort de l’effet miroir – attraper le spectateur en lui parlant de ce qui lui est familier – ou au contraire, qu’on lui fasse découvrir de nouveaux univers, tout commence par une histoire dont on a envie de découvrir la suite.

Un constat d’autant plus fort que le groupe France Télévisions, confronté à la concurrence des plateformes de streaming et à la mutation des usages, ne cesse de réaffirmer sa mission de construire une télévision de rassemblement, dans un écosystème médiatique de plus en plus marqué par la fragmentation.

L’enjeu ? Faire pays, ensemble, en conservant la possibilité d’un monde commun. Elle nous a ainsi rappelé que les derniers grands temps télévisés collectifs étaient les restos du cœur, les grands évènements sportifs, et… les soirées électorales !

Très sensible aux enjeux humains mais également à des enjeux émergents comme la condition animale, la députée écologiste Sandrine Rousseau, dans une intervention vivifiante, nous a invité à bousculer nos repères en nous appelant à déconstruire les mythes du passé, à commencer par celui d’un âge d’or idéalisé.

Elle rappelle que si les Trente Glorieuses ont apporté leur lot de progrès économiques et sociaux, tout n’était pas rose pour autant, et que la crise climatique nous impose de basculer dans un nouveau régime. Sandrine Rousseau nous a en particulier interpellé sur la nécessité d’accorder la plus grande attention à la santé mentale de la jeunesse, dont la détresse psychologique est un immense défi.

Pour qui veut créer de nouveaux équilibres, la nostalgie n’est pas une stratégie utile. Si le futur est déjà présent en germes – nous ne sommes simplement pas toujours capables de le voir – c’est bien à nous de le faire advenir, par notre travail et notre engagement au quotidien sur le terrain. L’humain est la clef de l’avenir.

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Nantenin Keïta : L’inspiration du dépassement humain

En clôture de notre séminaire notre amie, Nantenin Keïta, athlète inspirante que nous soutenons depuis plusieurs années dans le cadre d’un partenariat, nous a fait l’honneur de sa présence. L’occasion de rappeler le régime de valeurs qui est le nôtre et d’annoncer la création d’une handi-team que nous mettrons en place ensemble dans les mois qui viennent.

Au final, une journée riche en pistes de réflexions et un tremplin pour notre détermination à répondre toujours mieux aux enjeux de nos clients

En résumé, tout commence et tout fini par l’humain.