Notre expert
Loïc Saroul
Senior Manager
L’index égalité femmes hommes a 3 ans. Sa dernière édition révèle peu de choses des progrès réels ou supposés des entreprises en la matière. Dès 2019, 96% des entreprises de plus de 1000 salariés avaient franchi le seuil fatidique de 75 points. Cette année, 57% d’entre elles ont vu une hausse de leurs points pour atteindre la note moyenne de 87 points.
L’index égalité a toutefois eu la vertu de remettre au grand jour le principe de « travail de valeur égale » qui oblige un employeur d’assurer l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes pour un même travail ou pour un travail de valeur égale.
Notre expert
Loïc Saroul
Senior Manager
L’index égalité femmes hommes a 3 ans. Sa dernière édition révèle peu de choses des progrès réels ou supposés des entreprises en la matière. Dès 2019, 96% des entreprises de plus de 1000 salariés avaient franchi le seuil fatidique de 75 points. Cette année, 57% d’entre elles ont vu une hausse de leurs points pour atteindre la note moyenne de 87 points.
L’index égalité a toutefois eu la vertu de remettre au grand jour le principe de « travail de valeur égale » qui oblige un employeur d’assurer l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes pour un même travail ou pour un travail de valeur égale.
Au-delà du simple principe
« travail égal salaire égal »
Envisager l’égalité de rémunération à partir de la notion de « travail de valeur égale » rend nécessaire de comparer la valeur du travail réalisé par des femmes et par des hommes qui souvent n’occupent pas les mêmes emplois.
Se pose ainsi la pertinence des méthodes de classifications des emplois, sous-jacents des politiques de rémunération.
Aujourd’hui, les classifications des emplois sont souvent conçues en fonction des exigences des emplois occupés par les hommes. Elles passent sous silence des compétences susceptibles de caractériser les emplois à prédominance féminine. De fait, la nécessité de revoir les socles de hiérarchisation des emplois est plus que jamais nécessaire.
Ceci dans un contexte où de nombreuses branches professionnelles se regroupent et engagent des refontes de leurs classifications souvent dépassées. Il n’est pas rare de constater que dans une même branche sont rassemblés des métiers aux profils de mixité femmes hommes très divers. Il est donc urgent d’agir.
Transversalité, lisibilité et transparence sont les maitres mots des évolutions tant sur les méthodes d’appréciation de la valeur de l’emploi que sur les principes d’évaluation et de reconnaissance.
« Assurer l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes pour un même travail ou pour un travail de valeur égale. »
Loïc Saroul
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